Supposons que vous passiez une entrevue pour un poste de vente. À la question "Avez-vous déjà dirigé une équipe ?", vous répondez : "Pas vraiment." Plus tard, en repensant à l’entrevue, vous réalisez que vous auriez tellement pu mentionner que vous avez pris la direction de nombreuses initiatives à l'échelle du département.
Autre exemple, l'interviewer vous demande : "Avez-vous de l'expérience dans le marketing des médias sociaux ?" Vous répondez : "Pas vraiment." Plus tard, vous vous demandez pourquoi vous n'avez pas pensé à dire que vous aviez travaillé étroitement avec le marketing sur plusieurs campagnes en ligne.
Le cerveau peut geler, même sans crème glacée
Vous vous attendiez évidemment à être interrogé sur vos faiblesses, vos objectifs, la manière dont vous gérez les conflits, mais pas à être interrogé sur des compétences ou des expériences qui n'étaient pas mentionnées dans l'offre d'emploi.
Lorsqu’un candidat est pris au dépourvu par une question, il a tendance à ne pas y répondre. Pourtant, il existe une stratégie pour régler le problème.
Les recruteurs de TalentWorld ont une stratégie pour vous
Voici ce qu'il faut faire quand on vous pose une question inattendue : achetez du temps de réflexion.
Les chercheurs d'emploi considèrent souvent une entrevue comme un jeu de tennis. On vous pose une question, et vous avez l'impression de devoir rapidement renvoyer votre réponse, alors que ce n'est pas nécessairement le cas. Vous pouvez prendre le temps de réfléchir à votre intervention sans vous précipiter pour réagir.
Une réaction est instantanée et spontanée. Pendant une réaction, les mots sortent sans qu’on ne les contrôle vraiment. À l’inverse, une réponse est réfléchie et orientée vers les résultats.
Comment gagner du temps de réflexion
Montrez à la personne que vous considérez sa question avec attention.
Si vous regardez des entrevues télévisées avec des célébrités, des experts ou des hommes politiques, vous remarquerez qu'ils hochent souvent la tête après qu'on leur ait posé une question. Cela montre qu'ils ont entendu la question de l'interviewer et qu'ils y réfléchissent.
Vous pouvez aussi gagner du temps en disant quelque chose comme "C'est une très bonne question". Des études montrent qu'en laissant un peu d'espace entre la question et votre réponse, vous pouvez arriver à une intervention plus réfléchie.
Demandez à votre interlocuteur de développer la question
Revenons à notre exemple. Si on vous demande si vous avez déjà dirigé une équipe, et que ce n'est pas une de vos compétences principales, au lieu de répondre instantanément "Pas vraiment", demandez à l'interviewer de clarifier la question, ça vous aidera à y répondre.
Essayez quelque chose comme : "J'ai toujours été très axé sur l'équipe et les résultats. Quelles sont les possibilités de diriger une équipe dans ce rôle ?” Le recruteur vous donnera ensuite plus de détails que vous pourrez faire correspondre à votre expérience.
La même idée s'applique à toute compétence à laquelle vous devez réfléchir avant de répondre. Voici un autre exemple.
Si vous êtes interrogé sur votre expérience en matière de marketing social : "Je suis très axé sur les résultats et je crois en l'utilisation de tous les canaux disponibles pour atteindre les clients. Pouvez-vous m'en dire un peu plus sur les attentes en matière de marketing social pour ce poste ?
En engageant une conversation sur une compétence particulière et en vous renseignant sur les attentes de l'entreprise concernant cette compétence, vous commencerez naturellement à parler de vos expériences en rapport avec ce que l'entreprise recherche.
Si ça ne fonctionne pas
Enfin, si une réponse ne vous vient qu'après que vous ayez passé l'entrevue, vous pouvez écrire un courriel de remerciement et inclure un court paragraphe qui répond à la question.
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