Une toute petite chose peut avoir un immense impact. Et il y a une toute petite action que vous pouvez faire dans une entrevue qui peut avoir un immense impact sur le résultat.
Elle est si minuscule, presque imperceptible, mais si puissante qu’il faut l’expliquer avant de la révéler.
Ayant placé des milliers de candidats avec succès, les recruteurs de TalentWorld savent que les entretiens peuvent parfois mettre sur la défensive même la personne la plus décontractée.
Soyez cool
Notre conseil est toujours d’aborder une rencontre de façon positive, mais nous savons que lorsque les enjeux sont élevés, il peut être difficile de garder son sang froid.
Quelle que soit votre préparation, vous risquez d’entendre une question ou un commentaire inattendu qui vous déconcerte. Et même les candidats les plus expérimentés peuvent avoir du mal à contrôler leurs réactions lorsqu’ils sont irrités.
Pour de bons exemples, faites une recherche sur les interviews de célébrités qui ont mal tourné et vous obtiendrez des dizaines d’articles sur des vedettes qui ont perdu la tête. Comme l’acteur Robert De Niro, qui est sorti d’une interview lors de la promotion de son film The Intern parce qu’il n’avait pas aimé que la journaliste Emma Brockes du Radio Times de Londres lui demande s’il lui arrivait de passer en pilotage automatique lorsqu’il jouait.
Les membres de la royauté hollywoodienne comme De Niro peuvent avoir des crises de colère sans que cela ne nuise à leur carrière, mais ils sont l’exception.
En voici un exemple : Piers Morgan, en défendant Emma Brockes, a reproché à De Niro d’être « la vedette la plus grossière, la plus difficile et franchement odieuse à interviewer ». Et que s’est-il passé ? Le studio de cinéma a interdit à Radio Times et Emma Brockes d’assister aux futures conférences de presse. Échec et mat De Niro.
Par contre, ceux d’entre nous qui ne sont pas des vedettes du box-office doivent agir différemment.
Le défi consiste à trouver le moyen de rester calme et de ne pas se défouler, jusqu’à ce que l’on puisse exploser en toute sécurité avec des proches compréhensifs.
Réagir ou répondre ?
La science comportementale nous dit que nous avons deux options lorsque quelque chose nous irrite et que nous nous sentons provoqués lors d’un entretien : nous pouvons réagir, ou nous pouvons répondre. Et il y a une énorme différence entre les deux.
Une réaction est une impulsion, un réflexe. Pendant une réaction, nous ne contrôlons pas nos sentiments, ils prennent le dessus.
Une réponse est l’opposé; elle comporte une réflexion, et le résultat de cette réflexion.
Une conversation peut déraper malgré nos meilleures intentions
En général, nous nous rendons tous à un entretien ou à une rencontre professionnelle avec un plan A : nous avons l’intention de participer à un échange d’informations constructif et de démontrer que nos points forts et notre expérience peuvent contribuer à la discussion, et à l’entreprise.
Mais parfois, pour des raisons inattendues, nous devons activer le plan B, et l’objectif de ce plan est de ne pas brûler de ponts.
Demandez à n’importe lequel d’entre nous à TalentWorld et nous vous dirons tous la même chose : d’après notre expérience, même une petite explosion pendant un entretien peut faire s’écrouler un pont.
Vous ne voulez pas brûler les ponts parce que... on ne sait jamais
Comme tout le monde, les cadres qui recrutent changent aussi d’emploi. Vous ne pouvez jamais savoir où et quand vous recroiserez la personne qui vous a ennuyé, lors d’un entretien dans une autre entreprise ou lors d’un événement de réseautage.
En d’autres mots, réagir face à une personne qui vous a irrité pourrait jouer contre vous dans le futur.
Et maintenant, la révélation.
Voici la seule petite chose que vous pouvez faire pour éviter de faire déraper votre entretien et votre réputation : respirez.
C’est tout. Lorsque vous sentez que vous réagissez, faites une pause et respirez.
Quand une pause change tout
Lorsque vous vous donnez le temps de prendre quelques respirations, vous passez de la perte de votre sang-froid à l’atteinte de votre objectif de rester professionnel. Vous répondez plutôt que de réagir.
Voici comment ça fonctionne :
Disons qu’on vous pose une question qui vous semble stupide ou illogique. Ou bien vous n’aimez tout simplement pas le ton de votre interlocuteur. En mode réaction, vous pourriez être tenté de dire : « C’est absolument ridicule. Vous êtes fou ? » En mode réponse, vous pourriez dire : (Respirez ici) « C’est une question intéressante. (Respirez, respirez, soyez stratégique) Je peux vous dire ceci... (parlez de quelque chose de plus significatif, qui n’a peut-être même rien à voir avec la question qui vous a irrité) ».
Si c’est aussi simple que cela, pourquoi tout le monde ne le fait pas ?
Les comportementalistes expliquent qu’en tant qu’humains, nous avons l’impression que nous devons répondre à toute question immédiatement, sans hésiter.
Pourtant, de nombreuses recherches confirment au contraire que de faire une courte pause donne une meilleure impression de vous.
Une pause augmente considérablement la crédibilité
Il y a beaucoup de valeur à montrer que vous prenez le temps de réfléchir.
Si vous avez besoin de gagner du temps avant de donner une réponse, vous pouvez dire quelque chose comme « C’est une question intéressante » ou « le point que vous soulevez m’intrigue, laissez-moi y réfléchir une seconde ».
Lorsque vous respirez plutôt que de réagir de manière impulsive, vous gardez le contrôle, et ça en dit long sur vous.
Enfin, peu de gens pourraient expliquer le pouvoir de la pause réfléchie de façon plus maîtrisée que Viktor Frankl, psychologue, philosophe et survivant d’un camp de concentration, dont les livres primés incluent notamment Man’s Search for Meaning.
« Entre le stimulus et la réponse, il y a un espace. Dans cet espace se trouve notre pouvoir de choisir une réponse. Et c’est dans notre réponse que se trouvent notre croissance et notre liberté ».
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